Sentier de la Fosse Arthour
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Sentier de la Fosse Arthour

Sentier de la Fosse Arthour

Espace Naturel Sensible
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Située à la frontière des départements de l’Orne et de la Manche, la Fosse Arthour est un site exceptionnellement riche tant du point de vue naturel que culturel.
A la rencontre du Roi Arthur
Entre faille géologique appelée "cluse" et sommet des crêtes gréseuses, les zones humides et les landes sèches se côtoient. Le caractère sauvage et mystérieux du lieu est propice aux légendes…

La plus célèbre prétend que le Roi Arthur y aurait séjourné dans une grotte appelée " la chambre du roi ".

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Géologie

    Eboulements à l'ère glacière

    Entre -2 millions d’années et -100000 ans, lors des dernières
    périodes glaciaires, les alternances de gel et de dégel ont provoqué la fragmentation du grès armoricain : c’est ce que l’on appelle la gélifraction. Les blocs détachés se sont accumulés au pied de la barre rocheuse, donnant ainsi naissance à ce pierrier.
  • Flore

    Des vergers de poiriers

    Jusque dans les années 80, la majorité des terres agricoles du Domfrontais était constituée de pâtures de vaches normandes et abritait en leur sein des poiriers haute-tige. Ce type de culture permet encore aujourd’hui de produire localement un cidre de poires appelé le Poiré. Issus d’un véritable savoir-faire, ces vergers de poiriers et de pommiers participent à la sauvegarde d’un paysage et de variétés anciennes.
  • Flore

    Les landes

    Longtemps entretenues par des pratiques paysannes, les landes sont initialement issues de la surexploitation des forêts pour alimenter en bois les forges et les verreries de la région, actives pour certaines dès le Moyen Âge. Le grès armoricain en se décomposant appauvrit et acidifie des sols déjà peu profonds. Ces conditions favorisent le développement de landes dans lesquelles se développent des bruyères, ajoncs et myrtilles.
    Entre landes sèches sur les hauteurs et landes humides dans le fond de vallée, ces milieux accueillent une biodiversité rare, comme le miroir, papillon typique des landes.
  • Histoire

    Paysages d'antan

    Cent ans en arrière, le pâturage, la fauche de la végétation et
    l’exploitation de la pierre offraient un panorama très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui, laissant place au minéral. À cette époque, des bergers faisaient pâturer des troupeaux de chèvres et de moutons dans des paysages de landes où les seuls arbres présents se trouvaient dans les haies bocagères. Suite à l’abandon de ces pratiques, les paysages se sont refermés, passant de l’état de lande à celui de friche puis de boisement.
  • Géologie

    La Fosse Arthour : Histoire de reliefs et de rivières

    La Fosse Arthour est située sur une barre de grès armoricain. Cette roche s’est formée il y a près de 470 millions d’années à partir de sables marins. Après avoir été longtemps immergée, une chaîne de montagne se forme il y a 350 millions d’années, suite à des collisions continentales. Les plus hauts reliefs disparaissent progressivement par l’érosion laissant affleurer une roche dure, le grès. Puis, des jeux de failles ont fracturé la barre gréseuse, permettant à une rivière de s’y engouffrer et de creuser progressivement son lit : la cluse. 

    Descendant de la forêt de la Lande Pourrie et longeant la barre rocheuse lui faisant obstacle, la Sonce alterne entre petites cascades et chaos rocheux. Cette eau bien oxygénée est favorable à l’installation d’une biodiversité sensible, comme la truite fario ou le chabot commun.
  • Savoir-faire

    Les traces du passé

    Pierres, landes, prairies et bois étaient des ressources essentielles pour la vie quotidienne de nos ancêtres. Au temps des mines et des carrières, le grès armoricain était exploité à l’ouest du massif et cela jusqu’en 1934.
    Encore aujourd’hui, les traces de cette exploitation sont visibles dans le paysage, à l’image de cette ancienne carrière. Aujourd’hui, les chèvres des fossés sont des précieuses alliées pour gérer la végétation de cet espace.
  • Faune

    Biodiversité forestière

    Entre bocage et boisements spontanés, les vieux arbres de la Fosse Arthour sont riches d’une biodiversité de plus en plus rare. À l’image de nombreux oiseaux, comme le coucou gris qui passe l’hiver en Afrique ou le pic épeiche et la sittelle torchepot qui construisent leurs nids dans des cavités creusées dans les arbres. Des chauves-souris forestières, comme l’oreillard roux, partent chasser à la tombée de la nuit. Sans oublier la salamandre tachetée, qui passe l’hiver cachée sous du bois et des feuilles mortes.
  • Histoire

    D'autres traces d'activité humaine

    La légende dit : « Arthur s’était établi avec sa femme en ces lieux sauvages. Le génie du ruisseau l’avait séparé de la reine en demandant à celle-ci de se tenir sur l’autre rive. Arthur n’avait le droit de rejoindre son épouse qu’après le coucher du soleil. Un jour, il contrevint à cet interdit et voulu traverser le gué avant le soir mais il fut précipité dans le gouffre et la reine s’y jeta aussitôt par désespoir. Toutefois, ni l’un ni l’autre ne sont tout à fait morts ; ils gisent en état de dormition dans des cavernes inaccessibles que l’on appelle Chambre du roi et Chambre de la reine ».
    Bien qu’au fil du temps, « Arthur » se soit transformé en « Arthour », cette légende se raccrocherait directement à celles des Légendes Arthuriennes.

Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Conseil départemental de l'Orne

27 boulevard de Strasbourg, 61000 ALENCON

https://www.orne.fr

pat.ens@orne.fr


Accès routiers et parkings

Stationnement :

Accès Parking à Saint-Georges-de-Rouelley au lieu-dit La Fosse Arthour.

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