Du Camp Celtique de Bierre au Vaudobin, Pays d'Argentan - Randonnée à pied
Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie
Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie - David Commenchal

Du Camp Celtique de Bierre au Vaudobin, Pays d'Argentan - Randonnée à pied

Circuit labellisé FFRandonnée
Histoire et patrimoine
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Au détour d’un chemin, découvrez le site archéologique du camp celte de Bierre, l’un des plus remarquables de tout l’ouest de la France.

Document associé

  • Du Camp Celtique de Bierre au Vaudobin

    Crédit : Tourisme 61

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Les 5 patrimoines à découvrir

  • Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie
    Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie - David Commenchal
    Histoire

    Traces d’un autre temps

    La Roche du Vaudobin, située en contrebas de la lande, présente des empreintes pour le moins étranges, qui ont entretenu une légende locale. Pour en savoir plus, consultez le panneau installé sur place.

    La surface d’autres roches du site comporte de petites ondulations. Il s’agit de rides de plages, fossilisées, équivalentes à celles qui se forment sur nos côtes sableuses. Elles portent le nom de « ripple-marks ».
  • Calopteryx vierge mâle, Vaudobin, Orne
    Calopteryx vierge mâle, Vaudobin, Orne - B. Potel
    Faune

    Luxuriance des zones humides

    Au nord du site, le fond du vallon est occupé par un ancien pré humide, ceinturé entre le Meillon, une mare et le bief de l’ancien
    moulin de Guéprei. Cette végétation dense, dominée par des plantes à fleurs de grande taille, est appelée « mégaphorbiaie ». Elle est très appréciée des amphibiens comme la grenouille rousse et la rainette, l’escargot de Bourgogne, ou encore de nombreux insectes, butineurs (syrphes, papillons) ou non (libellules, orthoptères).

    Treize espèces de libellules, de tailles et de couleurs variées,
    s’observent dans les zones humides du Vaudobin. Les plus petites, reconnaissables à leur ailes repliées sur le dos au repos, sont couramment appelées « demoiselles »

    Les syrphes sont des mouches mimétiques des abeilles, guêpes ou frelons. Ce « déguisement » les protège de nombre de prédateurs bien qu’elles soient totalement inoffensives. A l’instar de la coccinelle, leurs larves se nourrissent exclusivement de pucerons. Une aubaine pour les jardiniers !
  • Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie
    Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie - David Commenchal
    Flore

    Versant pierreux

    Des éboulis, résultant de la fragmentation du grès pendant l’ère glaciaire, sont visibles sur le versant de la rive droite. Les pierriers secs et ensoleillés ne sont colonisés que par les mousses et lichens. Les plus ombragés abritent davantage d’espèces : le polypode, le « nombril de Vénus », la ronce, ... A l’abri des pierres vivent Tandonia rustica, limace peu commune à carène dorsale, et son cousin Helicigona lapicida, reconnaissable à sa coquille en forme de soucoupe volante.
  • Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie
    Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie - CD61
    Faune

    Secrets de roche

    L’entrée de la « grotte », fréquentée selon la légende par la Calotte Rouge, est visible depuis le fond du vallon. Ses parois rocheuses, exposées au nord, sont couvertes d’une surprenante poussière jaune soufre. Il s’agit d’un lichen pulvérulent, assez fréquent sur les grès.

    Cette cavité peu profonde n’est en fait qu’un abri sous roche. Dans les cavités plus spacieuses du site hibernent certaines chauves-souris. On y retrouve également le paon du jour, l’un des rares papillons à franchir le cap de l’hiver.
  • Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie
    Le Vaudobin, Espace Naturel Sensible de l'Orne en Normandie - David Commenchal
    Flore

    Ruisseau aux rives fleuries

    Au fond du vallon, les plantes profitent d’une atmosphère humide et de sols riches. Des espèces colorées et odorantes égayent les berges du ruisseau au printemps.

    Le Meillon est un ruisseau pépinière pour les jeunes truites
    sauvages. La pêche y est interdite toute l’année.

Description

  1. Du parking, avant la passerelle sur le Douit, s’engager sur le chemin à droite. Il entre dans le bois et, après 200 m, atteint une intersection.
    À la passerelle en bois, accès au camp de Bierre par le sentier à gauche (vue sur l’enceinte du camp, constituée de 5000 m³ de pierres).
  2. Continuer et traverser le bois.
  3. À Launay, prendre la route à gauche. Elle devient chemin. Garder la direction sur 2,3 km.
  4. À La Fresnaye, au carrefour de quatre routes, continuer en face sur 200 m, puis bifurquer sur le chemin à droite. À travers bois, il mène au rocher des Pas de Boeuf. Dévaler la pente, franchir la passerelle sur le Meillon, remonter et poursuivre sur 300 m.
  5. Aux Grésillons, prendre le chemin des Bruyères à gauche. En lisière du hameau, s’engager sur le chemin à gauche. Il monte à un embranchement de sentiers, dominant les gorges du Meillon.
    Variante : prendre le sentier à gauche ; il dessine une boucle (découverte de la lande du haut des gorges), puis revient au nord ; descendre l’escalier de terre un peu raide pour retrouver le circuit en 7.
  6. Descendre tout droit.
  7. Ne pas franchir la passerelle, mais longer à gauche le Meillon par le sentier pierreux sur 200 m. Emprunter la passerelle et suivre l’autre rive à droite sur 100 m avant de grimper par le raide escalier à gauche (prudence !). En haut, continuer sur 80 m dans le bois.
  8. Traverser le parking, prendre la route à gauche sur 15 m, puis le sentier à droite. Il serpente non loin de la lisière des bois. Au carrefour de chemins, suivre le deuxième chemin à gauche sur 250 m, puis la D 716 à droite sur 100 m.
  9. Tourner à gauche sur l’allée herbeuse. Continuer tout droit par le sentier sur 700 m. Il vire à droite, descend puis quitte le couvert forestier. Prendre le chemin perpendiculaire à gauche et poursuivre rue du Noyer. Après le virage à gauche, s’engager sur le sentier à droite, franchir la passerelle et retrouver le parking.
  • Départ : Camp de Bierre, à 500 m au sud du village de Bierre, par la D 245.

Profil altimétrique


Recommandations

Difficultés :
Descente et montée raides entre 6 et 8 (bonnes chaussures indispensables)
Période de chasse à tir du 1er novembre au 28 février.


Lieux de renseignement

Office de Tourisme Terres d'Argentan

Chapelle Saint-Nicolas, 61200 ARGENTAN

https://tourisme.terresdargentan.fr/tourisme@terresdargentan.fr02 33 67 12 48

Accès routiers et parkings

Bierre (commune de Merri), à 15 km au nord d’Argentan par les D 916 et D 716 (à Bailleul).

Stationnement :

Parking du Camp de Bierre

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