Sentier de La Résurgence du Guiel
Le Guiel
Le Guiel - C. Aubert

Sentier de La Résurgence du Guiel

Espace Naturel Sensible
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La promenade vous invite en 7 étapes à découvrir les particularités historiques, faunistiques et floristiques de ce site atypique.

Document associé

  • Dépliant_La resurgence du Guiel

    Crédit : Conseil départemental de l'Orne

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Les 7 patrimoines à découvrir

  • La Chapelle du Guiel
    La Chapelle du Guiel - C. Aubert
    Faune

    Le fantôme de la Chapelle

    Rattachée à la commune de Monnai en 1939, l’actuelle chapelle était autrefois une église dont il ne reste aujourd’hui que le chœur. Actuellement peu fréquentée, celle-ci abrite un rapace nocturne : la Chouette effraie des clochers.

    La chouette effraie
    • Ses yeux ont besoin de 50 fois moins de lumière que l'homme pour voir la nuit 
    • Elle se repère principalement grâce à son ouïe 
    • Son vol est le plus silencieux de tous les oiseaux de la planète 
    • Serres développées pour attraper ses proies 
    L’effraie est à la base de nombreuses légendes et d’histoires de fantômes. Par ses chuintements, ses cris stridents, son vol fantomatique et ses cavalcades dans le grenier (qui lui sert de gîte), elle faisait penser, autrefois, à une présence spectrale. Cette mauvaise réputation lui a valu le surnom de « dame blanche ». Elle était clouée sur les portes des granges, une pratique qui était censée protéger des orages, chasser les maladies, conjurer les mauvais sorts et faire peur aux autres chouettes.

    Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs et de musaraignes. Ne digérant pas les poils et les os, elle régurgite le tout, sous forme de pelotes de réjection.

    Au menu de notre chouette, principalement  du Campagnol des champs, du Campagnol roussâtre, de la Musaraigne musette, et du Mulot sylvestre et plus rarement, du Mulot à collier. 

    La détermination des proies de la chouette se fait par l’observation des crânes et de la dentition (nombre, forme et pigmentation). Un crâne de rongeur comme le campagnol est arrondi avec de longues incisives et avec un espace correspondant à l’absence de canines. Les insectivores comme la musaraigne ont un crâne tout en longueur avec des canines et incisives pointues.
  • La Résurgence du Guiel
    La Résurgence du Guiel - C. Aubert
    Flore

    Le bois mort

    Malgré une connotation négative, le bois mort, sur pied ou au sol, est une richesse biologique à la fois pour la faune et la fonge (champignons). Les oiseaux tels que les pics s’y nourrissent ou s’y abritent. A cette étape, vous pourrez observer un alignement de souches creusées par des insectes saproxylophages (qui se nourrissent de bois mort ou en décomposition) mais aussi des cavités laissées par les pics. Vous l’aurez compris, le bois mort est un milieu de vie à lui seul.
  • L'Aconite Napel - Résurgence du Guiel
    L'Aconite Napel - Résurgence du Guiel - C. Aubert
    Flore

    La résurgence et sa biodiversité

    Vous êtes arrivés sur le lieu de la Résurgence du Guiel. Tout au long de votre balade, au bord de la rivière, vous pourrez croiser une flore diversifiée. Certaines espèces atypiques des milieux humides sont présentes sur les rives de la Résurgence :
    • L’Aconite Napel est une plante mesurant de 50 cm à 1 m 50, accompagnée de fleurs bleues ou violettes.
    • La Renouée Bistorte, d’une hauteur allant de 20 à 80 cm, ses fleurs sont roses en forme d ‘épis. Celle-ci est visible sur la zone humide, en contrebas de la Résurgence.
    • La fougère scolopendre pousse en touffe, de forme allongée en ruban. À leur base, les feuilles sont échancrées en cœur.
  • La cloueterie
    La cloueterie - C. Aubert
    Histoire

    Une cloueterie au Guiel

    Cet ouvrage hydraulique que vous pouvez observer, est un vannage faisant partie du passé industriel de l’usine de Ternant. Il y a eu en effet, présence au 19e siècle, d’une clouterie.
    Aujourd’hui il n’en reste que des traces. Celle-ci était placée en aval de la résurgence, vous pouvez d’ailleurs observer des murets de pierre ; autrefois utilisés pour canaliser et accroître le débit du cours d’eau. Le vannage quand à lui, était utilisé pour la régulation du débit de l’eau.
  • Les arbres têtards
    Les arbres têtards - C. Aubert
    Flore

    Les arbres têtards

    La formation d’arbres têtards est un mode d’exploitation ancestral consistant à couper des branches pour en faire du bois de chauffage et de la vannerie. Ils sont considérés aujourd’hui comme des éléments du patrimoine naturel paysager et culturel et témoignent du savoir-faire des générations passées. Les cavités de ces arbres sont favorables à de nombreuses espèces (oiseaux, insectes, mammifères).
    1. Lorsque l’arbre atteint une taille suffisante, on coupe l’ensemble des branches.
    2. Suite à cette coupe, de nouvelles branches repoussent au sommet.
    3. Tous les 10 à 15 ans, les branches sont coupées.
  • Le Guiel
    Le Guiel - C. Aubert
    Faune

    Le Guiel, un milieu de vie extraordinaire

    Le Guiel est bordé par la « ripisylve » également appelée « forêt de berges ». Celle-ci diminue l’érosion des berges. Les racines des arbres, en absorbant nitrates et phosphates, participent à l’épuration de l’eau.
    Les arbres fournissent également des refuges, de l’ombrage et de la nourriture pour la faune aquatique.

    L’Agrion de Mercure est une demoiselle vivant autour des cours d’eaux à faible courant (sources, ruisseaux, fossés..) qui ne sont pas pollués. Ainsi c’est un indicateur important de la qualité d’un cours d’eau, en effet la larve est très sensible. Cet agrion est assez rare en France et donc protégé.

    La loutre est revenue ! Disparue de nos rivières au cours du 20e siècle, sa présence a été récemment remarquée. Ce mammifère protégé sur l’ensemble du territoire français a besoin des rivières pour se nourrir de poissons pêchés, ainsi que pour se déplacer facilement et se cacher. L’eau douce lui est indispensable pour entretenir sa fourrure. La loutre est un animal solitaire capable de parcourir de très grandes distances. Son activité étant essentiellement nocturne, il est très rare de l’apercevoir.
  • Les noisettes
    Les noisettes - Conseil départemental de l'Orne
    Flore

    Les noisettes

    Une noisette brisée en 2, il s’agit sans aucun doute d’un écureuil. Une noisette rongée ? Il peut s’agir de mulots, de campagnols ou du muscardin. Certaines traces de dents sont perpendiculaires à l’ouverture, tandis que celles du muscardin sont plus caractéristiques, les bords de l’ouverture sont
    lisses avec des marques parallèles à l’ouverture. Amusez-vous à ramasser les noisettes sur le sol et à déterminer qui les a mangé à l’aide de ces images.

    • Ecureuil : noisette brisée en 2, pas de traces de dents 
    • Mulot : nettes traces de dents perpendiculaires, bords rugueux 
    • Muscardin : trou circulaire, marque de dents parallèles, bords lisses 

Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Conseil départemental de l'Orne

27 boulevard de Strasbourg, 61000 ALENCON

https://www.orne.frpat.ens@orne.fr

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