Sentier de l'étang de la Lande Forêt
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Sentier de l'étang de la Lande Forêt

Sentier de l'étang de la Lande Forêt

Espace Naturel Sensible
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Niché au cœur des 152 hectares de la forêt départementale du Grais, cet Espace Naturel Sensible offre au visiteur un écrin de nature révélée.
Suivez le parcours d’interprétation sur 1,7 km et découvrez les richesses de ce milieu protégé abritant six habitats naturels différents.

Au paradis des libellules et des plantes carnivores !

Au bout de la petite route bordée de feuillus, l’étang semble se perdre dans la forêt.  Une boucle pédestre d’1,7 km suit les berges de l’étang dans une atmosphère sauvage et magique. Les pontons et platelages prennent la direction des secteurs les plus humides. Des saules s’enchevêtrent dans un bois marécageux. À la belle saison, les libellules occupent la zone et les plantes carnivores comme les droseras fleurissent la tourbière. La promesse : une immersion dans un milieu naturel très rare !

Les 6 patrimoines à découvrir

  • Flore

    La tourbière

    Ne vous y trompez pas ! La végétation qui vous entoure ne repose pas sur le sol : elle stagne à la surface de l’étang, créant de véritables radeaux flottants de végétaux qui colonisent l’eau libre.

    C’est principalement à la sphaigne que l’on doit la formation de tourbe. Elle pousse continuellement vers le haut tandis que les parties inférieures meurent et s’accumulent, formant ainsi de véritables bombements visibles sur le terrain.
    La sphaigne est capable de retenir jusqu’à 30 fois son poids sec en eau !

    La tourbière abrite une flore adaptée aux milieux pauvres et humides. Elle est composée d’une mosaïque de groupements de végétaux qui se répartissent surtout selon les variations d’humidité du sol.
    Les plantes carnivores sont situées sur les zones les plus humides.

    Les tourbières jouent un rôle important dans la connaissance des paysages anciens. L’étude des pollens qui y ont été emprisonnés et fossilisés s’appelle la palynologie. Grâce aux études polliniques de trois tourbières proches, nous savons que lors de la dernière période glaciaire (il y a 15000 ans), le paysage local était proche de celui des îles britanniques : des zones marécageuses bordées de bouleaux et des mares où s’étendaient trèfles et lentilles d’eau.
    Aujourd’hui, si ce milieu n’est pas régulièrement géré par l’Homme pour y sauvegarder une biodiversité et un équilibre entre les espèces, les arbres auront rapidement colonisé cette zone.
  • Flore

    Le bois tourbeux

    Les pieds dans l’eau, les arbres vont ici se frayer un chemin vers la lumière et très vite ils vont casser ou se déraciner. Grâce à l’action des petits animaux, des champignons et des bactéries, les feuilles et le bois en décomposition contribuent au renouvellement de l’humus. 

    Là où la lumière pénètre, fleurissent certaines fleurs comme l’Iris des marais ou le trèfle d’eau. C’est un milieu riche qui n’a pas besoin de l’action de l’homme pour fonctionner.

    Sur ces sols gorgés d’eau, les mousses (dont notamment le Polytric commun) sont omniprésentes et forment un épais tapis. Les sols sont très peu portants : on dit qu’ils sont tremblants.
    L’hygrométrie importante permet le développement de lichens rares sur les arbres !
  • Flore

    La lande humide

    Dans cette zone de transition, l’évolution naturelle de la tourbière conduit les saules et les bouleaux à se développer pour devenir peu à peu une forêt marécageuse. Dans cette clairière, la présence de lumière permet à la végétation de lande humide (bruyère, ajonc, callune...) de se développer.

    Maintenir cette lande ouverte par des travaux ponctuels permet d’offrir à la faune et à la flore des conditions optimales pour s’épanouir.
  • Flore

    La vieille futaie de feuillus

    Vous voici entourés de gros arbres feuillus mélangés, d’arbres morts sur pied et au sol. Les vieilles futaies peu exploitées comme celle-ci sont des refuges pour la biodiversité forestière. Les écorces décollées, les fissures et les cavités offrent le gîte et le couvert à de nombreuses espèces. Dès que le sol se gorge d’eau, les chênes et hêtres laissent la place aux saules. Vous retrouvez les bois marécageux.
  • Flore

    La forêt plantée

    L’ONF a en charge la gestion de la forêt départementale. Certains espaces sont ainsi consacrés à la production de bois. En fonction de la nature des sols, des essences spécifiques sont sélectionnées, plantées, puis entretenues pour favoriser la croissance des arbres.

    Certaines parties de cet Espace Naturel Sensible sont préservées. L’Homme n’y intervient que pour y conserver les milieux et leurs équilibres. Par exemple, la queue d’étang a pour vocation de rester un espace géré pour la biodiversité.
    Contrairement aux boisements plus spontanés, vous remarquerez un aspect plus rectiligne à la forêt.
  • Lac

    L'étang

    Utilisé pour la pêche, l’étang accueille surtout une diversité d’habitats aquatiques.

    Le saviez-vous ?
    Ici comme à proximité de la majorité des points d’eau végétalisés, vous pouvez observer nombre d’espèces d’odonates (libellules et demoiselles). En effet, elles se reproduisent en partie sur l’étang.

Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Conseil départemental de l'Orne

27 boulevard de Strasbourg, 61000 ALENCON

https://www.orne.fr

pat.ens@orne.fr


Accès routiers et parkings

Stationnement :

Le Grais : Etang de la Lande Forêt

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